Les microalgues et les macroalgues présentent un certain nombre de bénéfices (nutrition, biocontrôle, immunité, …) sur les élevages (santé et nutrition animale), notamment dans le cadre de l’aquaculture multitrophique intégrée promue par le CEVA et ses partenaires (Carnot, CIPA, ITAVI). Cette « nouvelle » technique pourrait renforcer l’intérêt des aquaculteurs pour les algues et ouvrir l’accès à de nouvelles matières premières pour la nutrition aquacole. Le CEVA et ses partenaires (Carnot et entreprises) continuent aussi d’explorer les bénéfices des macro et microalgues en élevage, dans une démarche de « démédicalisation ». Les travaux se poursuivent en parallèle pour améliorer l’accès aux protéines algales, qui peuvent aussi contribuer à l’autonomie protéique.
Le CEVA s’est donc fortement impliqué dans des projets visant à améliorer la biodisponibilité/digestibilité et le pré-traitement des algues, mais aussi à maîtriser des cultures à haute teneur en protéines de qualité (macro/micro).
L’usage des algues dans le domaine de la santé et de la nutrition végétale n’est pas en reste, dans un domaine où l’agriculture biologique et la pression pour réduire les produits phytosanitaires s’accentue. L’objectif pour le CEVA est de contribuer au développement commercial du marché des biostimulants algaux, et à accompagner les producteurs dans la caractérisation et la diversification de leurs produits, dans un contexte réglementaire de plus en plus exigeant.
Demain, les algues montreront tout leur potentiel dans le domaine du biocontrôle, notamment pour des applications spécifiques (maraîchage, vignes…) et une quantité croissante de co-produits algaux et d’algues d’IMTA/bioremédiation seront aussi disponibles pour des applications en fertilisation, dans une démarche de recyclage des minéraux et de l’azote, améliorée par les effets de ces matrices sur la structuration des sols et l’absorption des nutriments.