Diversité algale
Les substrats artificiels flottants et immergés peuvent constituer une véritable source d’habitats pour les organismes marins fixés (faune et flore). En effet, depuis plusieurs années, de nombreuses études scientifiques se sont intéressées à la caractérisation de la biodiversité colonisant par exemples les ouvrages portuaires, parcs éoliens offshores ou encore les récifs artificiels. Les structures aquacoles marines font également partie des surfaces colonisables par ces organismes sessiles, parmi lesquels figurent les macroalgues. Ces structures offrent une diversité de substrats : cordages, chaînes, corps morts, surface plastique… qui peuvent ainsi faire office de refuge pour certaines espèces de la biodiversité marine locale.
Un suivi de la biodiversité est réalisé depuis l’année 2022 sur la concession historique du CEVA, sur les radeaux flottants de culture de macroalgues et où l’on observer de nombreuses espèces d’algues chaque année sur les supports en place.
Dans le cadre du projet de nouvelle plateforme connectée au CEVA, financé par l’Etat (par l’intermédiaire de France Agrimer), un suivi renforcé de la biodiversité algale fixée est mis en place et financé jusqu’à fin 2024. Les espèces identifiées sur les structures (notamment les flotteurs) de la plateforme sont ainsi recensées et répertoriées (cf. table interactive ci-contre). Le suivi de cette biodiversité offre ainsi une base de données taxonomique contemporaine des espèces d’algues caractéristiques des structures aquacoles marines flottantes et présentes dans la zone pilote de l’estuaire du Trieux.