Concernant les algues cultivées en milieu ouvert, le Plan National Stratégique des Aquacultures Durables (PNSDA) mentionnait en 2016
qu’ «Aucun objectif de production quantifié n’est proposé pour ce secteur émergent (60 tonnes/an seulement cultivées en France), mais confronté à un marché mondial considérable (15 millions de tonnes/an d’algues de culture produites en Asie).
Seul un objectif de « visibilité » peut être exprimé, en termes de nombre projets de fermes alguacoles et de tonnages potentiels, mais sous condition de trouver une conjonction de facteurs favorables concernant l’accès aux sites, le choix des espèces et des modes de cultures adaptées aux marchés et aux conditions naturelles d’élevage. »
Par ailleurs, depuis quelques années, nous observons de nombreux professionnels qui se lancent dans la culture à terre de micro-algues (spiruline), macro-algues et plantes halophytes en se basant sur leur modèle traditionnel (expérimentation de nouvelles espèces, tests marchés, …), intégrant parfois des modules de phytoépuration de leurs effluents.
La culture d’algue en milieu ouvert ou fermé étant spécifique à chaque espèce et la maîtrise de la croissance et de la production demandant de coupler la connaissance de la biologie et de l’écophysiologie aux méthodes de culture, le CEVA a axé ses compétences sur :
- le développement et l’optimisation des méthodes et des techniques de culture,
- l’évaluation du potentiel de production de certaines espèces d’algues
- un approvisionnement pérenne en matière première en qualité et quantité suffisante, tout en assurant sa traçabilité et en respectant l’environnement
- la caractérisation, le développement et la gestion durable de la ressource naturelle « algue » (cf. Qualité de l’Eau/Environnement littoral et Biodiversité), via notamment la mise en place de collections de souches destinées à la culture,
- pour répondre au mieux aux besoins de ses partenaires et clients.